Dec 30, 2008
Dec 29, 2008
Dec 25, 2008
Dec 24, 2008
Dec 15, 2008
Dec 7, 2008
my precious
Dec 4, 2008
Nov 23, 2008
Nov 20, 2008
Nov 19, 2008
Nov 17, 2008
Nov 15, 2008
Nov 13, 2008
Nov 11, 2008
Oct 31, 2008
Oct 18, 2008
Oct 15, 2008
Oct 11, 2008
the reviews are in
La mode italienne vue par Baldovino Barani
LE MONDE 2 | 10.10.08 | 12h12 • Mis à jour le 10.10.08 | 12h12
l faut avoir 24 ans pour imaginer des photos de mode d'une telle fraîcheur toxique. Avec des jaunes sulfureux, des verts comme bleuis sous l'effet d'un produit chimique. Si au premier coup d'oeil il est possible de croire à un hymne à la nature, tendance écologie, difficile d'échapper au sentiment de malaise qui contredit cette première impression. D'ailleurs, il n'y a pas de ciel ou si peu. Paysages panoramiques construits tels des vases clos. Les vêtements volent au vent à la manière de végétaux, les plantes ont l'air d'être découpées dans du tissu duveteux, et la pierre ressemble à du carton-pâte.
L'héroïne, selon les couleurs et les formes qu'elle porte, se fond dans le paysage ou, au contraire, s'en détache presque en relief, comme dans ces livres d'enfants dont les images, découpées dans du papier, se déploient quand on les ouvre. "J'aime créer des ambiances qui s'adressent à l'imaginaire collectif, assure le photographe, et j'ai cherché pour cette série à privilégier la continuité visuelle et même à effacer les différences entre les images, voire parfois entre les paysages et le modèle." Le modèle, parlons-en : elle a tout compris, la fine mouche, observez ses mines, la manière joliment aiguë dont elle tient son corps, créature de contes de fées, colibri à peine posé, elle a une présence folle, très moderne, mais comment être sûr qu'elle existe vraiment? Seule certitude, elle porte du Prada, du Dolce & Gabbana ou du Valentino, des pièces vestimentaires que le photographe et sa styliste ont choisies pour leur capacité à entrer dans ce songe caméléonesque, signé Baldovino Barani.
Dominique Frétard
cut to me at a Mc.Donalds in T.S.T thinking I'm famous!
LE MONDE 2 | 10.10.08 | 12h12 • Mis à jour le 10.10.08 | 12h12
l faut avoir 24 ans pour imaginer des photos de mode d'une telle fraîcheur toxique. Avec des jaunes sulfureux, des verts comme bleuis sous l'effet d'un produit chimique. Si au premier coup d'oeil il est possible de croire à un hymne à la nature, tendance écologie, difficile d'échapper au sentiment de malaise qui contredit cette première impression. D'ailleurs, il n'y a pas de ciel ou si peu. Paysages panoramiques construits tels des vases clos. Les vêtements volent au vent à la manière de végétaux, les plantes ont l'air d'être découpées dans du tissu duveteux, et la pierre ressemble à du carton-pâte.
L'héroïne, selon les couleurs et les formes qu'elle porte, se fond dans le paysage ou, au contraire, s'en détache presque en relief, comme dans ces livres d'enfants dont les images, découpées dans du papier, se déploient quand on les ouvre. "J'aime créer des ambiances qui s'adressent à l'imaginaire collectif, assure le photographe, et j'ai cherché pour cette série à privilégier la continuité visuelle et même à effacer les différences entre les images, voire parfois entre les paysages et le modèle." Le modèle, parlons-en : elle a tout compris, la fine mouche, observez ses mines, la manière joliment aiguë dont elle tient son corps, créature de contes de fées, colibri à peine posé, elle a une présence folle, très moderne, mais comment être sûr qu'elle existe vraiment? Seule certitude, elle porte du Prada, du Dolce & Gabbana ou du Valentino, des pièces vestimentaires que le photographe et sa styliste ont choisies pour leur capacité à entrer dans ce songe caméléonesque, signé Baldovino Barani.
Dominique Frétard
cut to me at a Mc.Donalds in T.S.T thinking I'm famous!
Oct 10, 2008
Oct 5, 2008
Oct 3, 2008
Sep 29, 2008
Subscribe to:
Posts (Atom)